Ce dimanche, Cérémonie Mémorielle à la Nécropole Nationale d’Effry au cœur de La Thiérache.
Il y 100 ans, l’armée allemande qui occupaient le nord du département de l’Aisne après bientôt trois années de guerre, mettait en coupe réglée un territoire et toute sa population.
Nous portons leur souvenir
Mais se souvenir, c’est aussi rester vigilant.
En ce début de 21è siècle, les ombres du passé resurgissent aussi à travers la montée des extrêmes qui engendrent méfiance et haine de l’autre.
Ces démons, nous les combattons de toutes nos forces.
Aux pièges que nous tendent le terrorisme, le repli sur soi, et la peur de l’autre, nous devons opposer les valeurs de la République.
À l’intolérance et à la xénophobie, nous devons opposer les vertus de la mémoire collective et du vivre ensemble.
Je tenais donc à remercier tous les membres du Comité de la Mémoire de l’Ossuaire et du camp d’Effry, en particulier son Président, Monsieur Pierre Delabre, pour l’important travail de mémoire qu’il mène et l’organisation de cette cérémonie chaque année.
Si la reconnaissance du drame d’Effry est aujourd’hui acquise, il nous appartient de faire perdurer son souvenir, afin de nous aider à rappeler sans cesse que la guerre n’épargne jamais les populations civiles et qu’ici en Thiérache, au cœur de l’Europe, un drame désormais centenaire, continue de hanter nos mémoires.
Enfin, aux civils français, hommes et femmes, aux prisonniers belges, roumains, russes ou italiens, dont les tombes et les ossuaires nous font face, nous leur devons le rêve européen. Celui d’un contient déchiré par des siècles de guerres et qui a enfin trouvé le chemin de la paix, une paix garantie par l’union de ses peuples.
C’est à ce rêve d’Europe et de paix que nous dévons rester fidèles à travers notre hommage aux morts d’Effry.
Isabelle
Isabelle Ittelet
